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Just trying...

23 janvier 2012

Existence

L'impression de peter un plomb...

Je suis en période d'examen. Mon premier examen à lui après-demain. J'ai bénéficier d'une semaine de révésion... Dont je n'ai absolument pas profiter. Pourquoi? Parce que je suis incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Je ne saurais dire avec certitude que c'est dûe à la depression ou au médicaments, mais c'est là. Je ne suis pas complètement léthargique, j'ai parfois particulièrement envie de me battre par exemple, je ne suis pas ammorphe, à huit de tension. Je devrais donc tenir debout, pouvoir mettre en place et réaliser des projets. Plus ou moins important, plus ou moins noble, mais c'est ce qui fonde la vie après tout, l'activité. Sans activité, même minimale, même uniquement cérébrale, on est rien. J'ai jamais vraiment aimé Le seigneur des anneaux (film) - je me suis endormie... Pourtant je me fais penser à gollum. Je pense donc je suis... Mon c*l oui! Je pense, mais ça me donne pas franchement l'impression d'être. Parce que je n'en fais pas assez, certes, mais il n'empêche que.

D'ailleurs, je pense beaucoup... Trop. Les "gens" me font souvent cette remarque "Tu pense trop". Peut-être parce que "C'est ceux qui en parle le plus qui en font le moins". Et que pour moi, en ce moment, c'est plus facil de penser que de faire. Oui, je n'ai pas repris "parler", parce qu'en l'occurance, je ne parle pas tant que ça, je crois.

Je m'oripile à un point tel ! Je ne pense pas que vous puissiez imaginer. J'enrage contre moi-même. Inertie : définition qui convient le mieux à mon état actuel.

Aidez moi...

Je ne vois pas comment je vais sortir de ça, de cet état, de cette incapacité. Plus j'éssaie, plus je me sens ensevellie sous la culpabilité de ne pas réussir, de ne pas être meilleur... Je me sens pathétique tout le temps. Les anti-dépresseurs me semblent bidons, j'ai peur de chopper des escars à passer mon temps sur mon canapé. Je me sens stupide, je n'arrive même plus à retenir une réplique de film correctement, et mes cours encore moins. J'ai l'impression de pas avoir d'ami-e-s, de déranger tout le monde tout le temps, d'être sale et de salir jusqu'à l'air par ma simple réspiration. 

Je ne peux pas me suicider, je ne peux pas me trancher les veines. Je ne fais qu'attendre, accumuler. Comme si la cuite était passée, et la gueule de bois presque terminer, mais qu'il me restait des relants de malaise.

Malaise social, malaise vitale... Qu'est-ce que je fou la bordel. Et pourquoi je "vous" raconte ça. Alors que "vous" n'existez pas. Vous, c'est une création de mon imagination perturbée qui espère, dans son élans dépréssif, un mieux. Un mieux qui prendrait la forme d'un nouveaux paysage, un nouveau paysage où ils y auraient des gens autour de moi. Pas des médecins, pas des gens peu scrupuleux près à tout pour ce construire, quitte à vous détruire. Juste, quelqu'un. Mais je sais que personne ne me lis. Déjà parce que je n'ai pas encore publier cet article (je sais, plus drôle, tu meurt), mais aussi parce que... Pourquoi vous me liriez? Pourquoi une personne saine d'esprit prendrait-elle le temps de lire ce fatras ?

"If it's not okay, it's not the end"... Bah je suis pas dans la merde

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22 janvier 2012

Médias

Télévision, ordinateur, mp3, imprimante, lampe, micro-onde... Tout ces éléments créer pour nous faciliter la vie, pour booster l'économie. Pas mal hein?! J'veux dire c'est pratique de pouvoir écouter la musique qu'on aime, où qu'on soit. C'est pratique d'avoir simplement à appuyer sur 2 boutons pour avoir un plat chaud/cuit. C'est pratique de pouvoir écrire sans gaspiller de papier, et de pouvoir partager cela avec la terre entière, sans avoir à bouger de son fauteuil. 

Oui, c'est pratique tout ça. Enfin... 
Lorsque je me lève le matin, la première chose qui me frappe, c'est le bruit des voitures qui circulent non loin. Puis je me dis "fais chier" (parce que bon, y'a plus entraînant comme bruit de fond). Puis je me dis... Je me dis quand moins de deux minutes, je me dis plein de choses. Sans les dires à voix haute, du moins, la plus part du temps. Et j'en viens à me demander régulièrement si c'est cela qu'on appel la folie. Je discute avec moi-même. Et ça m'éffraie! Alors, mon premier réflexe le matin, une fois que j'ai rallumé les multiprises, c'est d'allumer la télévision. Je retrouve des voix familières, des personnages que je connais, une ambiance. Je me sens moins seule. Je me sens concernée par ces êtres qui n'exhistent pas et leur existence fictive. Comme si tout d'un coup, j'avais accès à l'intérieur de la vie de pleins de potes, comme si j'étais en colocation. A ceci près que je ne peux pas interagir avec ces personnages. A ceci près que dans la réalité, je reste seule. Que leur histoire à déjà été écrite, parfois même du début à la fin. Alors que la mienne, je suis sensée l'écrire moi-même, et que tout reste à écrire. 

Mais c'est tellement rassurant. Ils me font parfois rire, parfois, ils me rendent triste (même si il y a rarement d'histoire macabre à la télévision lorsque je me réveil). Ils m'aident à vivre. Sans vivre pour de vraie. Je fusionne avec leur histoire qui n'en n'est pas une dans notre monde. 

Le midi, lorsque je le peux, il m'arrive de préferer venir les retrouver eux, plutôt que de rester en compagnie de mes collègues, de ces connaissances qui pourraient devenir des ami-e-s si je prenais le temps. Seulement c'est loin d'être évident. Dans la réalité, comme dans les soaps, les gens se trahissent, les gens éssaient et échouent. Ils sont triste à en mourir. Sauf que, quand c'est à la télévision, on se contente de compatir, et puis, tout finit toujours par s'arranger. Dans la réalité, on subit, et les arrangements sont loin d'être aussi fréquents et rapides.

Mais du coup, j'ai mal à la tête très souvent. C'est devenu une drogue aussi. Je ne fais rien. Il m'arrive de passer absolument toute ma journée devant la télévision. C'est horrible. C'est horrible parce qu'il y a tellement de choses à faire pour changer ce monde, tellement de choses que j'aimerais essayer, mais je reste assise là, à observer la vie passer comme si je n'en fesais déjà plus partie.

Et pour internet, c'est pareil, je suis quasiment connectée du réveil au couché.

J'ai beau comprendre que je suis dépendante de ces éléments et que cela est malsain, les utiliser me soulage, ce sont les seuls moments où je me sens un peu plus à l'abris, un peu plus calme. Sans compter, que c'est moins cher et dangereux que l'alcool.

 

  Je devrais me débarasser ou transformer ces outils pour vivre d'une manière plus serraine (comme la plus part d'entre nous). J'ai imaginez, par exemple, transformer ma télévision en sphère - jardin. Vous imaginez, une petite jungle à la place d'image de synthèse qui polluent l'esprit? Si je m'y connaissais plus en télévision, en électronique, je serais aussi tenté de trouver le moyen de transformer les images qui me parviennent, en plaçant un filtre entre le tube cathodique et l'écran, à l'intérieur de la télévision, par exemple. Seulement, tout cela induit l'idée que je me passe de la télévision, des séries, des films. De ces moments où je ne fais absolument rien, si ce n'est refouler peurs, problèmes et soucis, en observant d'autres vies. Non, en observant des vies imaginées, fictives, arrangées.

 

  Il manquerait plus que les réseaux de communication s'écroulent... Plus de télévision, d'internet, de téléphone, d'electricité (tous ces mini-réseaux étant aujourd'hui inter-connectés entre eux sur un réseaux plus large). Sujet abordé dans une semaine d'enfer (journal décalé que je vous recommande à l'occasion, car les information y sont pertinentes). 

=> Here http://www.pluzz.fr/une-semaine-d-enfer-2012-01-17-23h10.htm

lgreenberg21

21 janvier 2012

Présentation

  J'avais prévu de commencer cette phrase d'un "voilà", magestral, qui annoncera la couleur du discours qui allait suivre. Seulement... Mon discours, enfin, ce que j'ai à dire, à partager, me semble loin d'être magestral. En faite, j'ai jamais été très douée en introduction, pourtant, je persiste à croire que c'est une bonne chose.

Dans ma "courte présentation", je vous dit que je vais essayer - oui, je vous vouvois, après tout, on ne se connaît pas et il me reste encore un peu de savoir vivre. Et je voulais vous expliquer pourquoi j'ai voulu titrer ce blog "trying" et pourquoi je parle d'essayer. (...)

En faite, j'ai du mal à savoir par où commencer... J'aimerais, essayer de créer un peu de lien social, même s'il est virtuel ; j'aimerais me sentir moins seule en partageant avec de parfais inconnus ce qui me passe par la tête (argh!) ; j'aimerais... Vous vous rendez-compte à quel point on peut se compliquer la vie, compliquer les choses en essayant de leur donner du sens pour nous ou pour les autres? Mais si on admettaient que les choses de la vie n'ont aucun sens... 

J'ouvre ce blog parce que je me sens seule. Je me sens seule parce que je suis dépréssive (entre autres). J'ouvre ce blog, parce que j'ai peur de moi, de ma solitude, de ma tristesse... Mais aussi des autres, de leurs jugements, de leur mépris, de leurs outtrages. Alors j'ouvre ce blog parce que j'ai envie de croire dans "les autres". Encore un peu. Qu'un jour, une personne me lira et ira au-delà de l'égocentrisme risqué et malsain que représente un blog (surtout sur forme de journal) ; qu'une personne me lira, vraiment, avec attention. Que certains de mes mots ferons échos en lui, en elle, qu'il et qu'elle se sentira moins seul-e. Parce que oui, si j'ouvre ce blog, c'est pour partager avec vous mes cicatrices, mes pensées, mes remarques, mes annecdoctes. Parce que je crois que ces choses là m'appartiennent en ce que je les aient vécus, mais qu'elles appartiennent à bon nombre de personne dans leur généralité. Je veux partager des choses avec vous en espérant que vous partagerez des choses avec moi. Séchez mes larmes en me disant que peut-être, j'ai tarie le flot des vôtres. 

Je ne suis personne et je suis n'importe qui. Et je suis enchantée de vous rencontrer!

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Just trying...
  • Well... Je suis loin d'être bilingue, mais ce genre de mixte (franco-anglais... dans une même phrase), j'aime! Parce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas dire avec un seul mot, en une seule phrase, en une seule langue... En un mot, je vais juste essayer.
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