Existence
L'impression de peter un plomb...
Je suis en période d'examen. Mon premier examen à lui après-demain. J'ai bénéficier d'une semaine de révésion... Dont je n'ai absolument pas profiter. Pourquoi? Parce que je suis incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Je ne saurais dire avec certitude que c'est dûe à la depression ou au médicaments, mais c'est là. Je ne suis pas complètement léthargique, j'ai parfois particulièrement envie de me battre par exemple, je ne suis pas ammorphe, à huit de tension. Je devrais donc tenir debout, pouvoir mettre en place et réaliser des projets. Plus ou moins important, plus ou moins noble, mais c'est ce qui fonde la vie après tout, l'activité. Sans activité, même minimale, même uniquement cérébrale, on est rien. J'ai jamais vraiment aimé Le seigneur des anneaux (film) - je me suis endormie... Pourtant je me fais penser à gollum. Je pense donc je suis... Mon c*l oui! Je pense, mais ça me donne pas franchement l'impression d'être. Parce que je n'en fais pas assez, certes, mais il n'empêche que.
D'ailleurs, je pense beaucoup... Trop. Les "gens" me font souvent cette remarque "Tu pense trop". Peut-être parce que "C'est ceux qui en parle le plus qui en font le moins". Et que pour moi, en ce moment, c'est plus facil de penser que de faire. Oui, je n'ai pas repris "parler", parce qu'en l'occurance, je ne parle pas tant que ça, je crois.
Je m'oripile à un point tel ! Je ne pense pas que vous puissiez imaginer. J'enrage contre moi-même. Inertie : définition qui convient le mieux à mon état actuel.
Aidez moi...
Je ne vois pas comment je vais sortir de ça, de cet état, de cette incapacité. Plus j'éssaie, plus je me sens ensevellie sous la culpabilité de ne pas réussir, de ne pas être meilleur... Je me sens pathétique tout le temps. Les anti-dépresseurs me semblent bidons, j'ai peur de chopper des escars à passer mon temps sur mon canapé. Je me sens stupide, je n'arrive même plus à retenir une réplique de film correctement, et mes cours encore moins. J'ai l'impression de pas avoir d'ami-e-s, de déranger tout le monde tout le temps, d'être sale et de salir jusqu'à l'air par ma simple réspiration.
Je ne peux pas me suicider, je ne peux pas me trancher les veines. Je ne fais qu'attendre, accumuler. Comme si la cuite était passée, et la gueule de bois presque terminer, mais qu'il me restait des relants de malaise.
Malaise social, malaise vitale... Qu'est-ce que je fou la bordel. Et pourquoi je "vous" raconte ça. Alors que "vous" n'existez pas. Vous, c'est une création de mon imagination perturbée qui espère, dans son élans dépréssif, un mieux. Un mieux qui prendrait la forme d'un nouveaux paysage, un nouveau paysage où ils y auraient des gens autour de moi. Pas des médecins, pas des gens peu scrupuleux près à tout pour ce construire, quitte à vous détruire. Juste, quelqu'un. Mais je sais que personne ne me lis. Déjà parce que je n'ai pas encore publier cet article (je sais, plus drôle, tu meurt), mais aussi parce que... Pourquoi vous me liriez? Pourquoi une personne saine d'esprit prendrait-elle le temps de lire ce fatras ?
"If it's not okay, it's not the end"... Bah je suis pas dans la merde